Spéléologie

LES MONTS DE SAINT-GUILHEM -3-

(chapitre en cours de construction)

 

 

 

LES DRAINAGES SOUTERRAINS

Les drainages souterrains des monts de Saint-Guilhem vers l'Hérault, fleuve drainant principal, s'effectuent en direction de 8 exutoires (Drac, boulidous des Rois, exsurgence du Serpent, évents du tympan, dont 4 seulement sont pérens : résurgence de la Clamouse, exsurgence du Verdus, exsurgence du Cabrier, exsurgence du Tunnel sous la Route.

- Le drainage La Beaume - Combe du Buis : Il s'effectue en direction du complexe des exsurgences du Serpent-Tympan-Tunnel sous la Route dont les exutoires sont situées en rive droite de l'Hérault à quelques mètres du fleuve.

Le complexe amont est représenté par l'exsurgence du Tunnel sous la route et sa source pérenne (0,5 l/s à l'étiage) au delà de laquelle se développe un réseau de 1822 m de galeries semi-exondées. Le complexe aval, représenté par les évents du Serpent et du Tympan situé quelques 1600 m en aval, constituent les exutoires inférieur de la grotte du Printemps et de la Beaume Noué cavités de proximité d'un développement total de 190 m. La coloration d'un écoulement de l'aven de la Combe du Buis (S.C.A.L., 1969) révèle l'existence d'une relation entre cette cavité et ces exutoires situés à plus de 1500 m de distance. Un delta souterrain se développe à partir de ces derniers en direction de cet aven dans lequel un important siphon (reconnu par les plongeurs du G.S.M.) constitue le regard noyé local sur le karst des secteurs de Monthaut, La Beaume et le Buis. L'aven de la Combe du Buis constitue une importante cheminée d'équilibre sur ce système. Ses galeries permettent à la nappe de s'y extravaser sur plus de 35 m. Cette mise en charge dû à des précipitations importantes s'effectue par débordement de ce siphon dans les galeries de l'aven de la Combe du Buis et par la mise en charge successives des émergences du Serpent, du Tympan et du Tunnel sous la route. L'Exsurgence (ou Source du) Tunnel sous la route est la seule pérenne de l'ensemble (0,5 l/s à l'étiage).

- Le drainage mas d'Agres - plaine de Lacan nord : Les exurgences du Roulet, du Cabrier et du Barrage, d'un débit total moyen de 50 l/s drainent cette région, grand ensemble dolomitique dans lequel se développent de nombreuses cavités.

La coloration effectuée (S.C.A.L.,1965) à l'aven n°4 du mas d'Agres située en amont à l'extrémité Nord-Est de la plaine de Lacan et en tête probable de drainage, a mis en évidence une importante percée hydrogéologique dont la relation avec la grotte du Sergent, cavité centrale et clef de ce contexte, n'a pas pu être établie. Le ruisseau souterrain péren qui parcours le réseau Nord de cette cavité n'ayant fait l'objet d'aucun contrôle lors de cette expérience.

La grotte du Sergent : Un rôle clef

Cette cavité et son boulidou, stratégiquement bien placés dans l'axe de ce drainage jouent un rôle important sur lequel il convient de s'attarder. Leur mise en charge respective correspond à la vidange d'un ensemble d'écoulements (superficiels et profonds) qui transitent normalement à l'étiage vers les sources du Cabrier et du Roulet. En hautes-eaux, la grotte du Sergent et son Boulidou "tamponnent" les crues jusqu'à jouer le rôle de trop plein. Il s'agit d'une cavité polygénique ayant subi de nombreux réajustements et dont la topographie donne une bonne illustration. Elle présente deux systèmes de galeries indépendants :

La "Grande Diaclase ": Cette galerie est empruntée par un ruisseau souterrain en relation avec la Source du Cabrier. De formation plus récente que la "Grande Branche", elle n'est autre qu'une faille ouverte servant de drain au ruisseau dont l'origine, comme nous l'avons indiqué, reste à préciser. Il n'est pas du tout certain que la coloration de l'aven no4 du Mas d'Agres passe par cette branche de la cavité. L'aven de la Capitelle situé au Nord et dans l'axe précis de cette galerie en constitue l'amont évident.

note : Dans un ouvrage sur "La grotte du Sergent" (Explokarst No2) nous avions émis un doute quant à la relation de cette branche du Sergent avec l'aven de la Capitelle. Notre argument était fondé sur des chiffres publiés par le G.S.M qui cotait la cavité à l'époque de notre publication à -448 m. Une topographie récente réalisée par le SCAL ramène cette côte à - 407 et permet d'argumenter en faveur d'une liaison théorique avec la "Grande Diaclase" et non avec le karst profond de la "Grande Branche" comme nous l'avions toutefois prudement supposé.

La "Grande Branche" : La partie inférieure de cette dernière souvent occupée par un plan d'eau siphonnant constitue un vaste drain de trop plein de l'aquifère profond en relation directe avec les sources du Cabrier et du Roulet. Sa mise en charge correspond à une fluctuation de 115 m de ce dernier lorsque l'entrée de la grotte du Sergent devient (rarement) fonctionnelle.

- Le drainage plaine de Lacan sud - combe des Lavagnes : Au-delà du massif des Plos un important réseau de ravins issus des soubassements de la plaine de Lacan converge vers le petit canyon pittoresque qui débouche dans le cirque monumental du "Bout du Monde". Dominé par la haute falaise surplombante de la Bissonne, le ruisseau du verdus naît sous un éboulis de pente à l'extrémité même du cirque. Son régime parfois très capricieux lui vaut la réputation de ruisseau dévastateur tant ses crues subites (comparables à des Vidourlades) gonflées par la combe Arnaud et ses affluents, font de lui dont le cours est habituellement paisible, un torrent en furie. Le drainage axé selon le tracé principal de la vallée du Verdus s'exerce à partir d'un système très développé de combes qui viennent se greffer au principal constitué par la combe arnaud. De nombreuses pertes temporaires (perte du Mas de Tourreau, de Faissas) percent ce parcours et conditionnent en crue le fonctionnement subit de sa source, la plus importante en terrains dolomitiques des Monts de Saint-Guilhem.

La régularité de cette dernière à l'étiage étaye bien l'hypothèse de son origine souterraine dans le massif dolomitisé en question.

photo : Entrée de la grotte du Sergent

La coloration (S.C.A.L) effectuée à la perte du mas de Tourreau montre l'existence d'un petit réseau souterrain en liaison avec cette source auquel le trop-plein du Verdus et la grotte du Verdus , cavités bien placées dans la falaise terminale du cirque pourraient bien donner accès. Continuant sa course le long de sa verdoyante vallée, le Verdus disparaît en partie sous terre, trois cent mètres en amont du village de Saint-Guilhem, pour réapparaître aux fontaines communales de ce village. Une seule (source de la place) n'est pas concernée par cette coloration (S.C.A.L.,1951). Il aura fallu non moins de 5 jours pour que le colorant fasse son apparition. Un écoulement très lent (1Km en 5 jours) de type phréatique existe donc sous le cours de cette rivière. Quant à l'origine de la source de la place, l'énigme reste entière. On ignore actuellement d'où proviennent et où passent les canalisations qui conduisent à cette fontaine. Seuls les moines de l'abbaye de Gellone, auteurs de ces installations au XIIéme siècle en connaissent le secret.

- Le drainage Saint-Baudille - Les Plos : Il correspond aux pentes et replats dessinant une série de dégradés à partir du mont Saint-Baudille (Séranne) jusqu'à la plaine oligocène de St-Jean-de-Fos - Montpeyroux.

Le plateau des Plos, principal relief de cette région, constitue un vaste promontoire dont la terminaison sud s'incline sensiblement vers le déboucé des gorges de l'Hérault. Les eaux souterraines issues du Larzac Méridional franchissent le faisceau des failles de la Séranne au niveau des combes ravinées (ravin de Rouvignou, combe de la Paille) qui cisèlent la base du mont Saint Baudille et pénétrent dans les monts de Saint-Guilhem. Le déboucé de cette importante circulation indépendante des monts de Saint-Guilhem s'effectue à la source de la Clamouse dont le débit d'étiage moyen est de 150 l/s. Le Trou du Drac, près de Montpeyroux, évacue le trop plein de ce système qui correspond alors, en fortes crues (15 m3 au total), à une mise en charge de la nappe d'environ 35 m. Sur le parcours de ce réseau on note la présence dans le ravin de Rouvignou (Arboras) de plusieurs émergences temporaires notamment l'Event de Rouvignou (situé à moins de 2 Km au Nord-Ouest Trou du Drac) dont le rôle est parfois inversé (Perte-Emergence). En rive droite de l'Hérault, à deux pas de la Clamouse à signaler aussi le Boulidou des Rois autre évent temporaire dont on ne connaît pas l'origine et dont les débordements peuvent atteindre plus de 150 l/s.

4) SPELEOLOGIE

LES GRANDS SYSTEMES OU RESEAUX

Les monts de Saint-Guilhem font partie des régions karstiques du Bas-Languedoc à forte concentration karstique. Sur 50 Km2 de superficie calcaire on dénombre actuellement quelques 350 cavités (Inventaire arrêté au 30 Novembre 1990). 3 grands réseaux souterrains, objets de recherches et de travaux spéléologiques assidus de la part des groupement spéléologiques héraultais permettent de parcourir plus de 10 Km de galeries ce qui est relativement important. La progression dans ces cavités fait appel à des conditions météorologiques précises, à des travaux de désobstructions parfois longs et pénibles et à la contribution d'équipes de plongeurs spécialisés. Le caractère polygénique des réseaux souterrains complique l'exploration mais lui apporte beaucoup plus d'intérêt sur le plan de la pratique. Ainsi, le spéléologue est amené à conduire ses recherches avec méthode en tenant compte d'un certains nombre de paramètres d'ordre spéléochronologique. Une bonne connaissance de l'histoire géologique et tectonique de la région considérée s'avère indispensable. Chaque réseau souterrain dot être situé ou re-situé en fonction du contexte général du massif et de son évolution dans le temps.

Deux cavités, la grotte de la Clamouse et du Sergent montrent par exemple différents types d'évolution du Mio-Pliocène au Plio-Quaternaire qui servent d'éléments de comparaison pour l'étude et la compréhension des karstifications du massif.

 

 
 

 

 

 

1) LE RESEAU DE LA GROTTE DU SERGENT

Le système souterrain de la grotte du Sergent dépend hydrogéologiquement de trois émergences situées en rive droite de l'Hérault : La source du Barrage (Alt : 65 m), située quelques mètres au-dessus du niveau d'étiage de l'Hérault, les Sources du Cabrier (Alt : 75 m) et du Roulet (Alt : 75 m).

Les exutoires Pérens (ou émergences inférieures)

Le débit d'étiage de ces trois émergences ne descend au-dessous des 20 l/s que très exceptionnellement lors de sécheresses prolongées. Il peut par contre atteindre et même dépasser 1 m3 en crue. Les sources du Roulet et du Barrage sont pérennes tandis que les sources du du Cabrier et du Roulet tarissent quelquefois

note : D'après la population locale. Ceci n'a jamais été vérifié.

La source du Cabrier (du Cabriè, du Chevrier)

X : 698,64 Y : 161,22 Z : 65 m

Commune de Saint-Guilhem-le-Désert

Cette source se situe 150 m en aval et à l'est du débouché de la combe de Malafosse, en bordure de route. Son exutoire, anciennement aménagé s'ouvre sous une voûte bâtie à la base d'un mur de soutènement.

A l'étiage, son petit plan d'eau est canalisé par une vanne. En crue une belle cascade blanche et écumeuse s'épanche sur un ouvrage artificiel bâti à même le roc.

Après avoir traversé la route D.4, sous laquelle elle est canalisée, celle-ci glisse sur la banquette verdoyante qui domine l'Hérault avant de se jeter d'un saut de "Cabre" (ou de Chèvre), dans le lit de ce dernier. (Température : 12o8 le 22/02/86).

 

photo : la source du Cabrier (en hautes eaux -crue)

La source du Roulet

X : 698,57 161,14 75 m

Commune de Saint-Guilhem-le-Désert

150 m au S.S.W. de la source du Cabrier, cette source naît pratiquement dans le talus de la route D.4. sous une muraille (figuier). Comme sa voisine elle passe sous la route, traverse la même banquette et se jette dans l'Hérault. (température : 12o5 le 22/02/86).

La source du Barrage

X : 698,73 161,18 65 m

Commune de Saint-Guilhem le Désert

Cette petite source jaillit assez spectaculairement d'une fissure impénétrable située quelques mètres au-dessus du niveau d'étiage du fleuve non loin du débouché de la combe de Malafosse et 200 m en aval du Barrage. Elle est immergée en période de moyennes eaux.

Ces trois exsurgences ont été marquées lors des expériences de traçage effectuées le 24 Juin 1950 à partir du ruisseau souterrain de la "Grande Diaclase" de la Grotte du Sergent (distante de 1400 m), et le 11 novembre 1965 à partir de l'aven 4 du mas d'Agres distant de 4600 m au nord.

Les exutoires temporaires (ou émergences moyennes)

Le boulidou du Sergent

Commune de Saint-Guilhem le Désert

Situé à 650 m des émergences pérennes, ce boulidou constitue le premier exutoire pénétrable de trop plein du système. Son entrée, située dans un chaos de blocs au centre du thalweg de la Balaïssade donne accès à un réseau de galeries dans lequel on retrouve le ruisseau souterrain issu de la "Grande Diaclase" de la grotte du Sergent. Son point bas (-22) est occupé par un siphon dont la mise en charge permet à son orifice d'évacuer plus de 1m3/s.

La grotte du Sergent : Un trop plein de haut niveau

Située à 190 m d'altitude, c'est à dire 115 m au-dessus de la source du Cabrier, cette cavité constitue à la fois un regard sur l'aquifère profond présentant un régime d'écoulement de type phréatique (plan d'eau à niveau variable de la galerie du Réservoir) et le point de confluence d'un ruisseau (ruisseau de la Grande Diaclase) au régime d'écoulement libre, issu d'une circulation superficielle dont l'origine bien que supposée reste à préciser. Sa mise en charge correspond à la fluctuation du niveau de l'aquifère profond, lequel, selon la nature des précipitation engendre l'activité de son orifice. Cette dernière s'effectue selon plusieurs stades successifs, niveaux bien marqués et repérables sur les parois de ses galeries. A l'étiage, le ruisseau de la Grande Diaclase rejoint le siphon du boulidou du Sergent (autre regard sur l'aquifère profond) tandis que le plan d'eau de la galerie du réservoir stationne vers la côte -53 m.

FONCTIONNEMENT DU SYSTEME

La mise en charge successives des orifices de ces cavités dépend d'un certain nombre de paramètres, mais surtout de la nature, de la localisation et de l'intensité des précipitations du massif. Le schéma classique de ce fonctionnement s'applique ici dans le cas de précipitations bien réparties et abondantes étalées sur plusieurs jours. Les "venues" consécutives à des orages sont relativement rares.

- A l'étiage : Les précipitations subites et abondantes intervenant en période de "pointe" d'étiage sous forme d'orages n'influencent que très peu l'aquifère profond dont la réaction est assez tardive (48 h environ).

La nature dolomitique du massif joue dans ce cas un rôle "magasin" régulateur qui contribue, comme nous l'avons déjà indiqué, à "tamponner" l'action des crues (observation Novembre 1985). Les écoulements superficiels, c'est à dire le ruisseau issu de la région du mas d'Agres qui rejoint l'aquifère profond au niveau du Grand Boulidou, présente un temps de réponse plus court et se stabilise plus rapidement. Dans la grotte du Sergent, le "Lac du Bain", sorte de cuvette locale imperméable située sur le parcours de la "Petite Branche" peut à la faveur de ce type précis de précipitation se mettre en charge et interdire pour de longs mois l'accès au réseau Nord de la cavité. Cette laisse temporaire est alimentée par un système de fissuration en relation directe avec la surface distante d'une trentaine de mètres seulement. Il s'agit d'un phénomène localisé mineur qui a toutefois son importance car il condamne l'accès au Réseau Nord pendant une longue période de l'année.

- En crue : Le mécanisme des crues des sources du Cabrier et du Roulet résulte dans presque tous les cas de la mise en charge de l'aquifère profond dont les fluctuations peuvent parfois être très importantes. Par exemple, lorsque l'orifice de la grotte du Sergent est émissif celui-ci peut atteindre plus de 115 m, ce qui est considérable et prouve bien le rôle de "réservoir" de cette cavité (fort bien préssenti en son temps par E.-.A.MARTEL) dont toutes les galeries, y compris celles du réseau Nord, sont alors entièrement noyées. Seule la cheminée du "Réseau Supérieur" (côte : +23 m) en position de cheminée d'équilibre doit dans sa partie supérieure être en partie exondée (1).

(1) Note : La désobstruction d'une cavité bien placée en surface et à l'aplomb de cette cavité devrait permettre une pénétration facile de ce réseau. Une très forte aspiration et la présence de débris de végétaux à la base de cette cheminée sont des éléments déterminants. Celle-ci a pû être remontée sur une vingtaine de mètres. (à suivre). Dans ce cas précis, le Grand Boulidou, exutoire intermédiaire fonctionne en charge et évacue plus de 3m3/s ce qui est considérable et donne bien la mesure et l'ampleur du système hydrogéologique sur lequel la grotte du Sergent joue un rôle capital. Ce mécanisme hydrogéologique est cependant exceptionnel et lié à des précipitations abondantes bien réparties et de longue durée sur l'ensemble du karst des Monts de Saint-Guilhem. Toutefois, bien que la mise en charge de l'entrée de la Grotte du sergent en position de trop plein supérieur constitue un fait rarissime (3 à 4 fois en dix années) le rôle de ses conduits est loin d'être négligeable. Ils permettent en effet de façon assez précise de contrôler le niveau piézométrique de l'aquifère profond sur lequel il constituent la cheminée d'équilibre la plus importante du massif. Cette affirmation n'est bien entendu valable que pour le réseau de la "Grande Branche" dans lequel il est possible de suivre les fluctuations de ce dernier à partir du plan d'eau siphonnant de la galerie du Réservoir.

Ces fluctuations appellent cependant quelques remarques intéressantes :

En période de hautes eaux il est courant de constater le stationnement de ce plan d'eau vers la côte -50 (alt : 140 m) c'est-à-dire au bas de la galerie en forte pente conduisant de la salle du grand pilier au début de la Galerie du réservoir (changement d'orientation brusque de la cavité à ce niveau).

note : Ce positionnement relativement stable et durable nous parait en effet correspondre au niveau piézométrique de la source du Verdus. Coïncidence ou interaction entre deux aquifères, la question demeure pour l'instant sans réponse mais très intéressante quant à la compréhension du rôle de la grotte du Sergent dans l'hydrogéologie des Monts de Saint-Guilhem.

note : Le contexte amont intéressant le réseau de la grotte du Sergent (région 1) n'a pas encore fait l'objet d'une délimitation très précise. Notamment au sud-sud-ouest où ses limites de bassin avec le Verdus restent encore imprécises. Cependant l'on sait, grâce à la coloration de l'aven 4 du mas d'Agres que la région septentrionale du roc de la Vigne (terminaison abaissée de la plaine de Lacan) est drainée par la source du Cabrier. On ignore toutefois si la coloration de ce site est passée par la "Grande Diaclase" du Sergent ou bien par un réseau hypogé situé sous les contreforts du roc de la Vigne. La plaine de Lacan dans laquelle s'ouvre l'aven de la Capitelle dont la profondeur a fait l'objet d'une révision récente pourrait être concernée. (-407 au lieu des -448 annoncés).   

D. Caumont. (à suivre...)

 

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