SINEMURIEN. Calcaires.
(N'apparait pas sur le massif?)
CARIXIEN.MARNO-CALCAIRES
Ces deux étages peu
différenciables apparaissent sous formes de giclées en partie masqués par des
éboulis dans la vallée de la Buèges (Pech Redon, Mas des Prats, Mas de la Croix,
Bévieures,
Ils se présentent sous
la forme d'un ensemble de marno-calcaires argileux micritiques … patine brune.
Leur niveau supérieur (Sinémurien) correspond à des calcaires riches en débris
organiques, Bryozoaires et Polypiers (Combe-Belle). Leur épaisseur ne dépasse
guère les 40 m.
DOMERIEN-TOARCIEN
Quelques apparitions
des shistes carton du Toarcien au Sud de Saint-Jean de Buèges au niveau de la
confluence Buèges-Garrel ainsi qu' à Saint-André de Buèges
JURASSIQUE MOYEN
(DOGGER) : AALENIEN, BAJOCIEN, BATHONIEN, CALLOVIEN
L'Aalénien noduleux,
micritique et en banc décimétrique s'observe sous la forme d'une bande NNE-SSW
entre Saint-André de Buèges et Saint-Jean à la base particulièrementà la base du
Caussounel.
Dans la vallée de la
Vis entre Madiéres et Gorniés il est surmonté par le Bajocien (très réduit) et
le Bathonien. Ce dernier, constitué de dolomies grises ou rousses avec parfois
intercalation de bancs de calcaires graveleux ou oolithiques gris clairs à
beige, à patine blanche forme les lignes de falaises bien visibles sur la rive
droite de cette vallée, au col d'Arboras (Bergerie en bord de route)
et dans le prolongement de ce dernier au Val Durand. Sa surface est
intensément corrodée et ferrugineuse.
Le Callovien (Marno-calcaires
noirs) apparaît essentiellement se dans la vallée de la Vis où il se distingue
assez bien. Il surmonte le Bathonien déterminé par un petit replat
caractéristique. Peu épais et dolomitisé par secteur
JURASSIQUE SUPERIEUR
(MALM) : OXFORDIEN, KIMMERIDGIEN, PORTLANDIEN
C'est par excellence
le grand ensemble dominant du massif qui débute par l'Oxfordien (Rauracien-Séquanien)
Il s'agit dans l'ensemble de calcaires en petits bancs sub-lithographiques,
bruns verts à brun foncés formant un net talus dans la morphologie. On y observe
quelques passées dolomitiques (monts de Saint-Guilhem).
L'ensemble
Rauracien-Séquanien atteint plus de 250 m d'épaisseur selon les secteurs du
massif (mont Saint-Baudille).
Le Kimméridgien
(Séquanien) essentiellement représenté par une alternance de bancs calcaires
sub-lithographiques décimétriques se distingue nettement par sa richesse en
Polypiers, Lamellibranches et débris d'Echinodermes.
Le Kimméridgien
supérieur (ancien "Kimméridgien" des auteurs) se différencie du Kimméridgien
inférieur par l'intercalation entre les deux niveaux d'un banc à Térébratules ou
de conglomérats.
Il est essentiellement
constitué de calcaires lithographiques, brun rosé, en gros bancs bien lités
formant une falaise ruiniforme ou des reliefs très lapiazés (Les Euzes,
Grenouillet, Borie d’Arre)
Le passage au
Portlandien est souvent souligné par un niveau à chailles ramifiées, disposées
en lits et formant une petite vire.
Le Portlandien (Tithonique)
: Ce niveau de calcaires massifs zoogénes présentent différents faciés
sédimentologiques particulièrement bien représentés sur le massif.
Faciés de Plate-forme
externe : Faciès de type pélagique (Tithonique à Céphalopodes de F. ROMAN,
1897). Immédiatement au-dessus de la falaise du Kimméridgien supérieur, la
stratification redevient nettement apparente et les bancs, relativement minces,
forment un replat dans la morphologie. Ce sont des calcaires micritiques beiges,
à chailles fréquentes, prenant parfois le faciès de brêches de re-sédimentation.
Les microfossiles que
l'on y distingue sont essentiellement des Radiolaires et Globochaete relayés, au
Portlandien supérieur, par des Tintinides (Calpionella alpina, Crassicolaria
parvula, Tintininopsella carpathica).
Faciès de Pente
Externe : Faciès de type hémipélagique. Les faciès pélagiques de plate-forme
externe passe latéralement, de façon insensible, à des calcaires plus clairs,
plus massifs, très bioclastiques, contenant encore des fossiles de type
pélagique, mais également de plus en plus d'organismes à caractère récifal
(Polypiers variés et généralement à l'état de débris, Dasycladacées remaniées,
Diceras, Nodophthalmidium,...). Ils renferment également des chailles et des
passées dolomitiques.
Ce faciès est
particulièrement concentré au nord-est du massif, sur le versant dominant les
plaines de Ganges et des Caizergues, entre Ganges et Brissac.
Faciès de Barriére :
Faciès de type récifal (Tithonique coralligéne). A leur tour, les faciès de
pente externe passent latéralement vers l'ouest à des calcaires bioclastiques
blancs, massifs, très lapiazés, où abondent les coraux en position de vie, ainsi
que les Diceras et Dasycladac‚es, alors que les Céphalopodes et les Calpionelles
deviennent très rares.
C'est de loin le plus
représenté sur le massif ou il occupe une superficie de plus de
Faciès de plate-forme
interne : Faciès de type arrière récif. Ils constituent en alternances complexes
de niveaux de calcaires blancs, graveleux, bioclastiques ou lithographiques,
grossièrement stratifiés, très riches en organismes benthiques : Nérinées,
Diceras, Foraminifères, Dasycladacées,
Stromatolites,
Oncolites, rares Polypiers. Les figures de sédimentation, très fréquentes,
témoignent de conditions hydrauliques très changeantes et d'émersions locales
temporaires. On y rencontre également de minces couches de dolomie primaire,
finement laminée, et des flaques de brêches à cailloux noirs à cachet
purbeckien. Ces formations d'épaisseur très variable, peuvent atteindre 600
mètres.
Ce faciès occupe le
sommet du Roc Blanc ainsi que son versant nord au-dessus de la plaine des Euzes.,
Il se retrouve en divers autres points du massif les plus élevés : La Coupette,
roc du Midi, Peyre-Martine etc..