Spéléologie

LE CAUSSE DE BLANDAS -1-

 

 

PAYSAGE

Continuité orientale du causse du Larzac et plus particulièrement de la région méridionale de ce dernier concernée par les monts et poljes Vacquerois, la profonde entaille des gorges de la Vis sur la bordure de laquelle s’établit le petit village de Saint-Maurice-Navacelles, crée une soudaine rupture dans le paysage. C’est au-delà de cette dernière et dans cet absolu prolongement que s’étire le causse de Blandas.

Le pittoresque, toujours présent sur ce causse en tout point comparable à son voisin y rompt la monotonie relative que l’on a l’habitude de présenter des causses.

Loin d’être d’une platitude exacerbée sa superficie de 142 km2 laisse la place à quelques éminences importantes localement appelées « serres » qui malgré leur dénudation établissent une successions de décors nouveaux (Serre de Labagne, Serre de Frigoulous, Serre des Trois Prieurs, Serre de la Tude). Ceux-ci émergent curieusement çà et là au sein de grandes zones de pâturages engendrées par les nombreux « sotchs » dont est parsemée sa surface. Le Serre Goutéze avec ses 955 mètres en est le plus élevé bien que parfaitement discret sur la bordure orientale du causse au regard de la vallée de l’Arre.

Il s’étend du sud vers le nord, entre les deux vallées, celle de la Vis médiane et son train de méandres pittoresques dont le plus célèbre est le cirque de Navacelles, et la vallée de l’Arre dont l’entaille longiligne marque la limite extréme des terrains sédimentaires caussenards.  

Les gorges de la Vis inférieure et leur sillon régulier et rectiligne jusqu’au Pic d’Anjeau à l’Est et la partie supérieure de ces même gorges de Vissec à Alzon en constitue les autres limites. Pour le moins celles qui nous paraissent convenir a la représentation que nous nous faisons de cette région karstique. 

 

Vue sur le causse

 GEOLOGIE

Le causse de Blandas-Montdardier s’inscrit sur une vaste dépression du socle palézoïque dont il épouse la forme ce qui morphologiquement lui attribue une position déprimée relevant du nez vers le nord. Le grand accident de la vallée de l’Arre le sépare des formations shisto-gréseuses anté-dévoniennes du bloc cévenol constitué par le massif du Linguas.

Les vallées allogènes de l’Arre et de la Vis permettent de définir assez facilement sa chronologie stratigraphique essentiellement composée de calcaires du jurassique supérieur reposant sur le Trias. Ce dernier dont on remarques quelques affleurements aux environ du Tunnel d’Alzon et dans le secteur des Mines des Malines prés du Pic d’Anjeau est constitué de conglomérats, de grés et d’argiles dont certaines sont gypsifères. Puissant de 300 mètres prés du village d’Alzon, il constitue le « toit » imperméable de la masse calcaire (Héttangien-Sinémurien-Carixien) du massif. Les calcaires sublithographiques du Séquanien-Rauracien bien lités et fossilifères et dont on extrait la « pierre lithographique » ceinturent la ceinture nord du causse (secteur de Montdardier-Les Campels). Ils constituent la majeure partie des versants du canyon de la Vis. Le Kimméridgien et le Portlandien dominent sa surface sous la forme de gros bancs à texture dolomitique grise et ruiniforme. Le Portlandien, calcaire en plaquettes à faciés récifal peut atteindre par secteur l’épaisseur d’une centaine de mètres. Sa partie supérieure est cependant décapée par l’érosion.

Le causse de Blandas est une région morphologiquement intéressante tant les dépressions et les poljes y sont nombreux et variés. Le plus important, qui n’est autre que le prolongement du polje de Saint-Maurice – La Vacquerie et individualisé de ce dernier par les gorges de la Vis s’étend sur plus de 12 km entre les villages de Rogues et de Montdardier. Sa surface est en partie comblée par d’importants dêpots détritiques (grés férugineux, argiles, cailloutis quartzeux) le plus souvent accumulés dans les dépressions

La tectonique la plus marquante (compression pyrénéo-alpine) et qui a fait rejouer entre autre ici l’ensemble des accidents préexistants notamment ceux du socle hercynien s’est matérialisée en rive gauche de la Vis par la montée des blocs Caucanas-Le Serre-Anjeau compartimentant cette unité du reste du plateau au droit de la faille Avéze-Montdardier- Madières.

Trois grands accidents rayent le causse :

-       -la faille Avèze-Montdardier-Madières de direction grossièrement nord-sud. Celle-ci découpe le causse en deux unités. Le  plateau » d’une part et le bloc Caucanas-Le Serre-Anjean d’autre part.

-       -la faille des Malines qui borde le massif d’Anjeau, croise la précédente au niveau du village de Montdardier et se prolonge d’est en ouest vers le causse de Campestre et Alzon.

-       -la faille de la vallée de l’Arre issue du massif primaire du Linguas, grossièrement parallèle à la faille des Malines qui délimite la bordure sédimentaire du causse d’est-en ouest et dont le prolongement s’étend plurikilomètriquement au-delà du Larzac dans le massif de la Montagne Noire.

 

Le Polje de Rogues

 

HYDROGEOLOGIE

Deux grandes unités bien individualisées par l’accident majeur qui tranche le causse du nord vers le sud (faille Avèze-Montdardier-Madières) sont à distinguer. : le causse ou « plateau», et le bloc Caucanas-Le Serre-Anjeau.

- Le causse ou « plateau »

C’est la grande table qui vient en prolongement du causse du Larzac de l’autre côté de la profonde saignée de la Vis. Deux grandes régions hydrogéologiques, elles-mêmes comportant des drainages indépendants, structure ce secteur qui est le plus étendu et qui correspond à la partie causse proprement dite dont le Sérre Goutèze (955m) au nord en est le point le plus élevé.

La première, est afférente aux écoulements et réseaux souterrains qui trouvent leurs débouché dans la vallée de l’Arre, entre les villages d’Avèze et d’Alzon, au contact de la faille majeure qui sépare les terrains calcaires des terrains shisto-granitiques du Linguas.

La seconde, concerne ceux qui trouvent leur débouché dans les gorges de la  (vis médiane) entre les villages de Vissec et de Madières.

Plusieurs colorations dont celle réalisée à l’aven de Rogues, cavité maîtresse de cette région attribue aux exsurgence de la Tuillède, de La Magnanerie et de la Follatière (7) le drainage de la partie centrale du causse située en-deçà de l’accident médian des Malines.

Celles de la perte des Campels (à préciser), au nord du causse et prés du village de Montdardier localise une partie du bassin d’alimentation de la source de Las Fons, exsurgence située dans la vallée de l’Arre, enfin, celle très importante de l’aven des Albarons cavité située au sud-ouest vers Perrarines (4), montre un cas de diffluence entre les bassins versants de l’Arre et de la Vis.

Plus à l’ouest, dans les lits respectifs de la Virenque et de la Vis, une série de pertes, lesquelles assèchent irrémédiablement ces rivières à l’étiage, contribuent à l’apport d’alimentation de la Foux de la Vis située dans la Vis Médiane.

- Le bloc Caucanas-Le Serre-Anjeau

Les écoulements collectés par cette région, très accidentée et complexe dominée par le massif de la Tude-Anjeau cisaillé par de petites unités morphologiques et de nombreux thalwegs, trouvent leurs débouchés dans la Vis inférieure entre les villages de Madières et Saint-Laurent le Minier. Il est hydrogéologiquement indépendant du causse. Une seule expérience de coloration concerne cette région. Il s’agit de celle, très localisée, de la rivière souterraine du Grand Bousquet qui aboutit à l’évent de Cartayrals près du hameau de Beauquiniès..

Les gorges de la Vis : Dans l'imposante masse tabulaire  du causse, les gorges de la Vis apparaissent comme une des plus belles manifestation karstique des Grands-Causses.

Sur plus de trente kilomètres elles dessinent au fond d'un canyon géant de plus de 1000 m de large et 300 m de profondeur, une élégante incision au fond de laquelle se découpent de  nombreux et sinueux méandres. Le plus pittoresque d'entre eux, le cirque de Navacelles, curiosité touristique à part entière attire chaque année en période estivale des milliers de visiteurs. La grâce et la pureté des lignes de méandre abandonnée par la Vis en fait un des plus beaux joyaux morphologique de France.

Les gorges, taillés à même plus de 300 mètres de sédiments divise géographiquement les structures horizontales des causses de Blandas-Montdardier et du Sud-Larzac ainsi que la chaîne de la Séranne dont la retombée du Roc Blanc constitue la limite méridionale du domaine caussenard.

La Vis supérieure ou (canyon supérieur) prend naissance au contact des terrains primaires au niveau du village d'Alzon, localité située à trois mille mètres au nord-ouest du cirque de Navacelles. Cette rivière issu du massif de Saint-Guiral y pénètre dans les calcaires, lesquels très fracturés absorbent à l’étiage la totalité de ses écoulements qui réapparaîssent à l'air libre dans la gorge médiane, à la résurgence de la Foux. Le trajet théorique karstique (à vol d’oiseau) reconnu par traçage est de l'ordre 6 km. Le canon rapidement asséché par ces pertes reçoit deux importants affluents dont la Virenque, elle même soutirée par le réseau profond drainée par la Foux.

 La Vis médiane : On peut considérer que celle-ci prend naissance au point de confluence des réseaux aériens cités c'est à dire à partir du village de Vissec.  Le dénivelé à ce niveau entre la surface du causse et le fond de la gorge atteint à cet endroit déjà plus de 260 m. La largeur de la gorge est de l'ordre de 1000 mètres le Tibelet (cote 718) et les Plantiers (cote 695). Ici la Vis change de direction. De l'axe grossier Nord-Sud elle bifurque franchement vers l'Est. Non loin de Vissec, les premiers méandres pittoresques apparaissent creusés dans le Bathonien dont le niveau supérieur forme un net replat témoin d’un ancien niveau d’écoulement.

A la sortie de ce premier train de méandre et au contact d'une accident marquant la transition avec le jurassique moyen, la résurgence de la Foux surgit soudainement d’un long canyon et  en rive droite du canyon. Elle donne naissance à une belle rivière (2 m3 /s en moyenne) qui se faufile jusqu'à Navacelles à travers un système de méandres emboîtés dans d'anciens tracés (méandres des Poujols, des Cambons, du Four) témoins d'une étape postérieure de creusement de la gorge. Le plus spectaculaire de ces tracés est bien entendu le fameux cirque de Navacelles appelé ainsi par sa configuration en forme de reculée. Au delà de ce magnifique phénoméne morphologique résultant d’une auto capture de la rivière, ce sont plus de 22 trains de méandres qui défilent jusqu’au village de Madières, petite agglomération qui marque le niveau de transition avec la partie inférieure de la gorge.

La Vis inférieure toujours aussi imposante avec ses 1000 m de large en moyenne et 250 m de profondeur les gorges effectuent un nouveau coude brusque vers le nord au niveau du village de Madières comme pour remonter en sens inverse le cours  qu’elle a précédament descendu entre Alzon et Vissec. Cette orientation est désormais nettement influencé par le faisceau tectonique cévenol qui donne lui même sa direction. Les méandres cessent et c'est une vallée assez paisible creusée à même la Séranne et le bloc Caucanas-Le serre-Anjeau qui conduit vers sa confluence avec l'Hérault. Les dimensions restent toujours imposantes mais la morphologie de ses versants s’adaptent aux contextes locaux des versants du roc Blanc et du massif d’Anjeau.

 

 

La mare de Rogues

LES RESEAUX KARSTIQUES

Vis Supérieure :

Le réseau de la Foux de la Vis

Résurgence, entre-autre des eaux enfouis au niveau du village d’Alzon, la Foux de la Vis collecte un ensemble de circulations souterraines des causses environnants (Larzac sud-ouest, Blandas sud-sud-ouest notamment). Elle constitue un grand niveau de base local dont l'étendue n'est pas encore connue. Hormis les colorations des pertes de la Vis et de la Virenque, rivière allogènes issu du massif du Linguas, seules deux colorations, l’une issu du causse de Blandas (aven des Albarons), l’autre du causse du Larzac (Aven du Marascle) ont permis de lui attribuer une origine autre que celle des pertes précitées.

Le Moulin de la Foux (résurgence de la Vis)

 

Cette résurgence, dont le site est remarquable et n’a point d’égal dans les Grands-Causses, présente un griffon de sortie qui donne naissance à une cascade dont le débit varie de 2 à 5 m3/s selon la nature des précipitations. Ce dernier est un vaste siphon reconnu en plongée jusqu'à la côte -75 m. En aval, 1500 m environ sur la même rive, un complexe de cavités (Foux aval de la Vis, évent de Bergougnoux, évent du Cambon), cavités creusés à même un réseau de fractures de détente de bordure du causse sont probablement liés à cet aquifère dont ils tamponnent exceptionnellement les crues. L'exploration détaillée de ces cavités et des siphons qui leur sont associés, bien que situés en aval de cette résurgence, nous paraît primordiale quant à la pénétration spéléologique du complexe souterrain qui converge vers cette résurgence et dont l’ampleur est considérable.

Les réseaux des évents de Rocalte, Bel-Fournet, Aouglanet,  Follatière, Magnanerie, Tuillède

Au-delà des méandres des Poujols, environ 800m en amont du cirque de Navacelles, l'évent de Rocalte, situé en rive gauche développe plus de 2000 m de galerie sous le causse de Blandas. Les galeries imposantes de cette cavité (10 à 12 m par endroit) laissent à penser qu'il s'agit là d'une ancienne émergence majeure des gorges antérieure à la mise en place de la Foux de la Vis. .

Après le village de Navacelles en face duquel débouche le réseau en delta des évents de Troutchenques et Belfournet et beaucoup plus en aval et à mi flanc du versant (coté Blandas) l'évent de l'Aouglanet constitue une des pièces maîtresses des gorges. Son orifice colmaté par la langue d'un important éboulis voit temporairement naître une véritable rivière sans doute le trop plein du système souterrain deltaïforme de l'aven de Rogues.

Au sortir des nombreux méandres qui découpent les strates régulières du rauracien, le porche géant de la grotte de la Follatière tout prés du mas Del Pont retient l'attention. Il donne accès à un réseau de galeries aux formes d'érosion remarquables par lesquelles transitent  temporairement une partie des eaux du causse.

Le porche de la Follatière

Le réseau de la Tuiléde-Magnanerie (exutoires du réseau de l’aven de Rogues)

Deux résurgences situés en aval, l'évent de la Magnanerie et de la Tuillède sont associées à ce système qui forme un important delta souterrain. Plusieurs kilomètres de galeries y sont actuellement reconnus sous la forme de conduits noyés. (2)

 

Le Menhir de Rogues

   

En aval du ravin de La Rouveyrolle, l'évent du Prunairol (ou de la Magnanerie) masqué par un rempart de tufs, livre un beau siphon pratiquement situé à la verticale et à la base d'une série de cavités étagées. Ces dernières, l’évent de la Rouveyrolle et la grotte de la Sardine sont des débouchés probables sur la Vis d’un réseau étagé de l'important delta souterrain aval de l'aven de Rogues.

1 Km 500 en aval, la résurgence de la Tuillède, exutoire le plus en aval du système constitue l'élément principal de ce réseau De nombreux siphons émaillent cette cavité qui développe actuellement plus de 2500 m de galeries calées l'accident majeur du secteur représenté par la faille de Rogues (faisceau Cévenol- Faille de Madières)

Vis Inférieure

A partir du coude brusque prononcé par les gorges au niveau du village de Madières commence la Vis inférieure. Ce sont plus de dix kilomètres de rives disputées à droite à la montagne de la Séranne et au bloc Caucanas-Le Serre-Anjeau. L'évent de Madiéres, puis quelques centaines de mètres plus loin l’évent du mas Neuf inaugure les exutoires les plus importants de cette partie des gorges. L’évent du Calavon, l’évent des Resses,  situés au sein de reculées encaissées échancrées dans le causse, enfin la rivière souterraine du Grand Bousquet à mi-flanc du Pic d’Anjeau en sont les plus caractéristiques. Plus loin encore dans les gorges après le village de Gorniés et son systèmes de vallées borgnes tout se rapprochant de Saint-Laurent le Minier, les évents Plantayrels, de Longue-Battue, drainent l’avancée du pic d’Anjeau constituée par le massif de Roquemaure

SPELEOLOGIE

L’exploration des cavités de ce causse peut être considérée comme une des plus intéréssantes de la région nord-Montpellièraine. Très variés dans leur contexte elles sont rattachées à des réseaux qui possèdent leur propre identité et qui trouvent leur débouchés dans des vallées opposées sur le plan géographique.

Les grands réseaux souterrains qui débouchent dans la vallée de l’Arre au nord du causse sont des exemples typiques de vieux systèmes de pertes de cette vallée sur lesquels viennent se raccorder les cavités plio-quaternaire de la partie orientale du causse et leurs écoulements (évent de Rognés , évents de Bez et de Brun, Chêvres d’Arre). Cette réorganisation karstique attribue à ces cavités un rôle inversé par rapport à leur activité d’origine. Leur exploration spéléologique peut donc porter sur ces deux phases de karstifications et non seulement permettre de belles perspectives de découvertes mais surtout une aide à la compréhension du schéma régional de reprise de l’érosion.

Dans les gorges de la Vis médiane, les caractéristiques des cavités sont différentes et surtout liées à la tectonique particulièrement importante liée à l’accident majeur Avéze-Montdardier-Madières qui est l’élément « capteur » principal des cavités plio-quaternaire de la partie méridionale du causse. Le réseau déltaïforme de l’aven de Rogues dans lequel il faut inclure les exsurgences de la Magnanerie et de la Tuillède est une des conséquence de cet accident et de son évolution continue dans le temps. Collecteur des eaux et à l’origine de la réorganisation de ces cavités dont les rôles originels n’ont pas été ici inversé mais modifiés, cet accident est de surcroit un parfait écran imperméable entre le bloc caussenard proprement dit et le bloc Caucanas-Le-Serre-Anjeau. Les eaux souterraines de parviennent pas à le franchir (3). Les colorations de l’aven de Rogues sont démonstratives à cet égard.

Dans les gorges la Vis supérieure et la Virenque, la capture des écoulements de ces rivières en faveur de la Foux de la Vis, s’établissent pratiquement au même niveau c’est à dire sur les franges de l’accident médian de la vallée de l’Arre. Ce mode de capture est une réplique contemporaine de ce qui était organisée bien avant l’ouverture de la vallée de l’Arre au droit des évents des Chêvres d’Arre, de Bez, et de Rognés. Un important réseau hydrographique dont on retrouve les traces sur le causse (plaine de Navas, ravin d’Ayrolles, … etc ) en provenance du Linguas s’engouffraient dans quelques exutoires ou dépression aujourd’hui disparues (érosion des versants) et mettaient en place des galeries et réseaux que les systèmes actuels Plio-Quaternaire tendent en tout ou partie à réutiliser (évent de Bez et Brun). Sur ce même schéma, Il n’est pas impossible que les captures contemporaines de la Vis et de la Virenque se fassent par simple appel au vide par l’intermédiaire de ces drains anciens dont certains peuvent être d’ailleurs temporairement en tout ou partie immergés.

Note : Une découverte récente (2007), la grotte des Calles (2500 m de dev), cavité située au-dessus des évents de Bez et Brun semble confirme cette hypothèse.

 Suite

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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